Château Thieuley : Un contact réussi avec des apiculteurs en Gironde !

11 Mai 2022 | Partage d'expérience de nos partenaires, Relation apiculteurs agriculteurs

« Nous avons interrogé plusieurs domaines sur leurs relations avec les apiculteurs, thématique 5 du référentiel ! Nous vous partagerons au fur et à mesure des bulletins techniques l’expérience de ces vignerons. Pour ce premier épisode, nous partons rencontrer le Château Thieuley, un domaine en Entre-deux-mers (Gironde) de 80 hectares de vigne, engagé depuis 2020 auprès du label BEE FRIENDLY.»

Racontez-nous votre mise en lien avec les apiculteurs autour de chez vous ?

Tout d’abord j’avais la volonté de mettre des ruches sur le domaine, ayant acheté un terrain avec de la forêt et un point d’eau (ce qui est important pour les abeilles). Je connaissais un voisin apiculteur et lui ai proposé de s’associer. Il a accepté, et nous avons donc installé 5 ruches. Grâce à cet apiculteur et en discutant avec mes voisins, j’ai contacté deux autres apiculteurs. Le bouche à oreille à fonctionner puisque nous ensuite été contactés directement par un quatrième apiculteur. Avec ce dernier (Hymne à l’abeille) nous avons installé cette fois 30 ruches dans la forêt en bordure de notre vignoble.

Quelles sont vos relations avec ces apiculteurs ?

Nous avons donc 4 apiculteurs que nous connaissons autour de nos parcelles. Pour les 5 ruches installées sur notre domaine, nous avons acheté les ruches, et en échange c’est l’apiculteur qui s’en occupe, et nous partageons la récolte ! Concernant l’apiculteur qui a ses 30 ruches dans la forêt, nous l’avons aidé à trouver d’autres vignobles où poser ses ruches. Et pour tous, cette année au printemps nous avons convié ces 4 apiculteurs pour leur faire visiter notre domaine et leur présenter notre démarche. Seuls deux ont pu venir cette année, mais c’était très intéressant. Leur présenter notre travail permet de pallier au manque d’échange entre le monde apicole et le monde agricole. Je le conseille à tous les domaines ! Par exemple, les apiculteurs étaient rassurés de savoir que les traitements se font de nuit.

Que vous ont apporté ces échanges avec ces apiculteurs ?

Tout d’abord une meilleure connaissance du monde apicole et de l’apiculture. Depuis que nous avons les ruches, nous nous sommes formés grâce à l’apiculteur et sommes abonnés à une revue apicole de la FNOSAD (La Santé de l’abeille). Cela amène un changement sur notre pratique agricole aussi. Par exemple, lorsque nous avons voulu replanter des arbres dans notre forêt, un apiculteur nous a aidé à choisir des essences mellifères. Nous avons aussi été sensibilisés au fait d’implanter des jachères fleuries sur des terres non cultivées, ainsi que de tondre l’inter-rang avant de réaliser un traitement insecticide. On apprend beaucoup !

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